mercredi 11 février 2015

Vacances enfin

Bon, ici c'est toujours la course du rat fauché car toujours pas payé (pour ceux qui suivent depuis le début) !

Des remplacements loin de la case, des collègues parfois très tendus.

La Bretagne, dès la reprise en janvier ou quasi, était déjà en situation d'épidémie et de nombreux collègues ou leurs gamins alités en proie à différents virus. Remplacements bien lourds donc hors circonscription comme à Carhaix (172 km par jour mais sur place il y a d'excellentes tables) ou dans nos Appalaches... Des heures de route, des emplois du temps à la mords-moi le noeud en raison des nouveaux rythmes scolaires, des gamins décalqués en fin de semaine pour la même raison et qui passent leur temps à se demander s'ils ont ou pas "TAP" (temps d'activités périscolaires) aujourd'hui. Tudy 11 ans, mon plus jeune fils, refuse désormais les TAP: il n'a jamais pu obtenir les activités qui l'intéressaient (gym' et théâtre).

Un récent sondage syndical sur ces nouveaux rythmes est pourtant sans appel 75% des collègues interrogés sont contre. Les raisons en sont multiples et je les partage toutes. Dès fin 2013 et l'enquête que ce syndicat avait commandée à Louis Harris les instits manquaient d'enthousiasme: notre temps de présence à l'école a augmenté (pause plus longue le midi, mercredi matin travaillé), les "TAP" se résument parfois à une garderie périscolaire assurée par un personnel communal contraint et le bénéfice chrono-biologique de ce nouveau découpage ne saute pas aux yeux, loin de là...Mais rien ne changera, j'en suis sûr.



 A Ramena, Région de Dana à Madagascar, à l'école des Lionceaux, pas de TAP ni de nouveaux rythmes scolaires.